Intervention de Christophe BLAZQUEZ
Consultant en recrutement et gestion de carrière
L’identité numérique professionnelle et ses applications en recrutement
Ce n’est pas la première fois que j’entends Christophe s’exprimer sur ce thème ; il intervient régulièrement auprès de l’association Cap Sud Ouest.
Dans la mesure où Christophe nous fait part, d’une certaine manière, de son retour d’expérience de recruteur, je trouve assez intéressant de voir les évolutions sur le sujet.
La principale (pour moi) est l’introduction d’une notion d’identité numérique professionnelle. Lors de ces précédentes interventions (notamment en mars 2008) cette distinction n’existait pas encore.
Je trouve cela rassurant face à la multiplication des articles sur les nouvelles pratiques de recruteurs et l’utilisation de Facebook en particulier. Je pense qu’une légende urbaine (aussi tenace que celle des crocodiles des égouts de New York) est en train de voir le jour. Mais ,est-ce vraiment crédible que d’imaginer un recruteur face à un candidat, lui indiquer que sa candidature est rejetée en raison de photos potaches de soirées arrosées ? Un entretien avec déplacement est il vraiment indispensable ?
Peut-on vraiment être surpris qu’une personne ayant fait des études aie aussi participé à des soirées étudiantes ?
Personnellement, j’aurais beaucoup plus de suspicions vis-à-vis d’un futur collaborateur très diplômé qui n’aurait jamais fait la fête : saura-t-il s’intégrer dans une équipe ?
Lors des questions-réponses, quelqu’un a raconté la mésaventure d’un candidat ayant montré ces fesses sur un réseau social. On peut légitiment se demander ce qu’aurait fait le recruteur si le candidat avait été une candidate…
Bref, l’introduction de cette notion « professionnelle » redore un peu l’image de recruteurs qui passe un peu pour des « puritanistes » dans la presse actuelle.
J’avoue que les temps ont bien changé : en 1999, je mesurais l’efficacité de mes candidatures spontanées grâce aux visites sur mon site internet (de l’époque), aujourd’hui, c’est l’inverse le Web permet de « profiler » quelqu’un grâce à ce qu’Internet à garder de lui.