8ème rencontre du DU « Technique multimédia » (partie IV)

Intervention de David CASTERA

Spécialiste des mondes virtuels

E-Learning du futur : la formation dans les univers virtuels ?

 

Cette intervention a eu le mérite de présenter ce que sont les mondes virtuels à un auditoire incrédule à travers une utilisation : le e-learning.

J’avoue ne pas être convaincu comme beaucoup, je n’ai pas de « Seconde Vie » ; ma première me donne bien assez de soucis.

De même sur le l’utilisation pour la formation : que fait on de plus qu’avec les formations en ligne classique (web-conférence,  …) ?

En fait, l’avenir semble être dans les « serious games », sorte de jeux de rôle virtuel où le stagiaire peut être mis en situation. Ainsi David, nous a présenté le cas d’une formation virtuelle pour des personnes devant apprendre à faire des mises en rayon.

Mon sentiment envers ces mondes virtuels est un peu moins négatif : ce n’est pas purement ludique, ni réservé à des geeks (qui pourtant, n’allaient pas aux soirées étudiantes 😉 )

Au contraire, je pense qu’avec le développement actuel des interfaces d’entrée, on devrait pouvoir aller plus loin. En clair, le stagiaire pourra interagir directement avec ces environnements virtuels (je vais essayer de connecter une console Wii à seconde Life : je vous raconterai). Ce serait une sorte de démocratisation de ce qui existe déjà un peu avec les gros simulateurs de vol ou de navires.

De l’aveu de David, la nécessité actuelle de devoir installer localement un « client » est un frein important.

Personnellement, je me demande si l’apprentissage préalable d’un tel environnement ne constitue pas un obstacle de plus pour une utilisation optimale en formation.

 

voir l’article sur le blog de David CASTERA

8ème rencontre du DU « Technique multimédia » (partie III)

Intervention de Fadhila BRAHIMI

Coach d’entreprises 

les enjeux de la  réputation numérique et du Personal Branding

Madame BRAHIMI a présenté le point de vue du candidat ou plutôt de l’individu : ce que chacun doit mettre en œuvre pour entretenir son « employabilité » et sa visibilité.

Ce Personal Branding, cette marque personnelle, est d’autant moins simple à entretenir que l’on n’est pas toujours maître de ce qui parait sur nous et encore plus rarement de ce qu’Internet en gardera. (Internet ne devant pas se limiter à Google).

Elle a su appeler à un minimum de prudence sur les informations que l’on rend public. C’est vrai qu’on a aujourd’hui un paradoxe entre des internautes qui diffusent volontiers des informations parfois intimes sur la toile, oubliant le côté mondial, et qui exigent des moyens techniques de protection de plus en plus performants.

Une question à porter sur le risque d’usurpation : Selon Fadhila, à terme chacun aura un profil numérique et garder son contrôle est le plus sûr moyen de se protéger.

J’ai beaucoup aimé l’idée du « e-Book », book numérique reprenant des éléments et de réalisations marquantes. Je vais rapidement plancher sur le mien : c’est vrai qu’on a tous fait des choses ou participé à des événements qui nous ont marqué et qui ne trouve pas toujours de place dans un CV, ces fameux quarts d’heure de gloire d’Andy Warhol.

Un autre point m’a beaucoup plu c’est la vision de l’identité numérique comme d’un « e-capital ».  Cela me rappelle cette notion de « patrimoine numérique »  que je défendais dans les entreprises avec le programme « Pass Secure » : peut être qu’un jour ces « e-capitaux » seront intégré dans le « patrimoine numérique » des sociétés ? La valeur des collaborateurs entrera alors dans la richesse de l’entreprise ; cette richesse étant aujourd’hui plutôt exprimée à l’extérieur.

Fadhila semble le croire aussi en annonçant l’arrivée prochaine de nouveaux métiers comme celui d’animateurs de communauté.

 

voir l’article su rle blog de Fadhila BRAHIMI