8ème rencontre du DU « Technique multimédia » (partie III)

Intervention de Fadhila BRAHIMI

Coach d’entreprises 

les enjeux de la  réputation numérique et du Personal Branding

Madame BRAHIMI a présenté le point de vue du candidat ou plutôt de l’individu : ce que chacun doit mettre en œuvre pour entretenir son « employabilité » et sa visibilité.

Ce Personal Branding, cette marque personnelle, est d’autant moins simple à entretenir que l’on n’est pas toujours maître de ce qui parait sur nous et encore plus rarement de ce qu’Internet en gardera. (Internet ne devant pas se limiter à Google).

Elle a su appeler à un minimum de prudence sur les informations que l’on rend public. C’est vrai qu’on a aujourd’hui un paradoxe entre des internautes qui diffusent volontiers des informations parfois intimes sur la toile, oubliant le côté mondial, et qui exigent des moyens techniques de protection de plus en plus performants.

Une question à porter sur le risque d’usurpation : Selon Fadhila, à terme chacun aura un profil numérique et garder son contrôle est le plus sûr moyen de se protéger.

J’ai beaucoup aimé l’idée du « e-Book », book numérique reprenant des éléments et de réalisations marquantes. Je vais rapidement plancher sur le mien : c’est vrai qu’on a tous fait des choses ou participé à des événements qui nous ont marqué et qui ne trouve pas toujours de place dans un CV, ces fameux quarts d’heure de gloire d’Andy Warhol.

Un autre point m’a beaucoup plu c’est la vision de l’identité numérique comme d’un « e-capital ».  Cela me rappelle cette notion de « patrimoine numérique »  que je défendais dans les entreprises avec le programme « Pass Secure » : peut être qu’un jour ces « e-capitaux » seront intégré dans le « patrimoine numérique » des sociétés ? La valeur des collaborateurs entrera alors dans la richesse de l’entreprise ; cette richesse étant aujourd’hui plutôt exprimée à l’extérieur.

Fadhila semble le croire aussi en annonçant l’arrivée prochaine de nouveaux métiers comme celui d’animateurs de communauté.

 

voir l’article su rle blog de Fadhila BRAHIMI

8ème rencontre du DU « Technique multimédia » (partie II)

Intervention de Christophe BLAZQUEZ

Consultant en recrutement et gestion de carrière

L’identité numérique professionnelle et ses applications en recrutement

Ce n’est pas la première fois que j’entends Christophe s’exprimer sur ce thème ; il intervient régulièrement auprès de l’association Cap Sud Ouest.

Dans la mesure où Christophe nous fait part, d’une certaine manière, de son retour d’expérience de recruteur, je trouve assez intéressant de voir les évolutions sur le sujet.

La principale (pour moi) est l’introduction d’une notion d’identité numérique professionnelle. Lors de ces précédentes interventions (notamment en mars 2008) cette distinction n’existait pas encore.

Je trouve cela rassurant face à la multiplication des articles sur les nouvelles pratiques de recruteurs et l’utilisation de Facebook en particulier. Je pense qu’une légende urbaine (aussi tenace que celle des crocodiles des égouts de New York) est en train de voir le jour. Mais ,est-ce vraiment crédible que d’imaginer un recruteur face à un candidat, lui indiquer que sa candidature est rejetée en raison de photos potaches de soirées arrosées ? Un entretien avec déplacement est il vraiment indispensable ?

Peut-on vraiment être surpris qu’une personne ayant fait des études aie aussi participé à des soirées étudiantes ?

Personnellement, j’aurais beaucoup plus de suspicions vis-à-vis d’un futur collaborateur très diplômé qui n’aurait jamais fait la fête : saura-t-il s’intégrer dans une équipe ?

Lors des questions-réponses, quelqu’un a raconté la mésaventure d’un candidat ayant montré ces fesses sur un réseau social. On peut légitiment se demander ce qu’aurait fait le recruteur si le candidat avait été une candidate…

Bref, l’introduction de cette notion « professionnelle » redore un peu l’image de recruteurs qui passe un peu pour des « puritanistes » dans la presse actuelle.

J’avoue que les temps ont bien changé : en 1999, je mesurais l’efficacité de mes candidatures spontanées grâce aux visites sur mon site internet (de l’époque), aujourd’hui, c’est l’inverse le Web permet de « profiler » quelqu’un grâce à ce qu’Internet à garder de lui.

 

lire l’article du blog de Christophe