Luttez contre la fuite des données

Tous les ans, les médias mettent en avant les nouvelles tendances de la sécurité. Cet hiver hiver la mode est au DLP, comprenez le « Data Leakage Prevention », la lutte contre la perte de données.

J’ignore l’âge réel de ce concept, la premier article que j’ai lu sur ce sujet date de moins de 2 ans. Mais j’avoue que, comme beaucoup, j’ignorais jusque là que ce sujet serait tant « fashion »…

Plus sérieusement, beaucoup d’informations circulent aujourd’hui par email en particulier vers l’extérieur des entreprises. Malheureusement, certains courriels dévoilent des informations internes plus ou moins confidentielles à des tiers, le plus souvent accidentellement.

Ces « indiscrétions » peuvent être lourdes pour les entreprises, l’idée est donc de surveiller et de valider la conformité de ce qui « sort » de l’entreprise.

Le principe semble simple: il « suffit d’utiliser à l’envers » un anti Spam.

Un antispam reçoit les mails qui vous sont destinés, les évaluent et vous les délivrent selon des règles. Un DLP évalue les mails que vous envoyez et et les délivrent à vos contacts selon des règles précises.

 

Je n’ai pas encore pu tester ce type de solutions mais je suis curieux de voir comment sont définies les paramètres de la politique de sécurité. Si quelqu’un a un retour d’expérience à partager, contactez moi!

 Sinon, pour ceux qui hésite à envoyer leur mails écrit sous la fatigue : Mail Goggles

La lutte antispam – premier point

15 jours après avoir lancé ce test sur l’utilité de produit comme BounceBully,  c’est l’heure d’un premier bilan.

Sur ces deux semaines j’ai reçu 207 mails dont 127 spams, 3 phishing et 7 virus,  et aujourd’hui, un seul!

Il est un peu précipité de tirer des conclusions. En effet, sur cette même période le nombre de spam sur l’ensemble de mes adresses mails à sensiblement diminuer de façon significative.

Pour l’instant la seule surprise tient au nombre de mails infectés que j’ai reçu. Y aurait il eu une sorte « attaque »? Ce moyen d’infection semble paradoxalement toujours viable (sinon, il aurait été abandonné). Ce serait-ce le signe que la messagerie électronique n’est toujours pas bien comprise pour ceux qui l’utilise?

Il semble que le développement d’onéreux virus polymorphes cryptés et furtif est une perte de temps et d’argent: une grossière pièce jointe suffit toujours à berner certains… Mais c’est une autre histoire.

Je poursuis donc mes tests quelques temps en espérant pouvoir répondre à cette question: les spammeurs gérent-ils la validité de leurs fichiers d’adresses?